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EN CE 14 NOVEMBRE JOURNÉE MONDIALE DU DIABÈTE, faites connaissance avec mon inspirante cliente Caroline.

( *** Note : Pour des raisons de confidentialité, j’utiliserai le nom de Caroline)

Caroline est enseignante au primaire, et donne des cours privés en soirée. C’est une femme occupée.

Sur les recommandations de son pharmacien, Caroline avait fait appel à mes services en avril dernier car son diabète était mal contrôlé.

Elle cherchait aussi à intégrer une alimentation afro-caribéenne dans sa routine.

Avant qu’on ne commence à travailler ensemble, sa glycémie (ou taux de sucre) était autour de 11 au réveil (versus valeur cible 4 à 7), et de 15 ou plus après les repas (versus valeur cible 5 à 10, deux heures après les repas).

Elle ne prenait pas ses comprimés anti-diabétiques de façon régulière.

Elle ne savait plus quoi manger car elle avait l’impression que tout ce qu’elle mangeait augmentait sa glycémie.

Par conséquent, elle évitait de manger des féculents comme le riz, le pain, les pâtes, ce qui provoquait des rages de sucreries.

Elle cherchait un plan d’action pour normaliser son taux de sucre et prévenir les complications du diabète tels que les problèmes rénaux, les problèmes de vue, les crises cardiaques ou les accidents vasculaires cérébraux.

Suite au bilan, voici ce que j’ai constaté :

Constat #1

Caroline avait un horaire irrégulier de repas, et sautait souvent les déjeuners.

Elle passait de longues heures sans manger, ce qui lui causait des chutes de sucre.

Par conséquent, elle mangeait de grosses portions au repas suivant, de façon compulsive : ce qui provoquait des pics de sucre en haut de 15 après les repas (versus valeur cible 5 à 10).

Elle avait donc de grosses variations de la glycémie dans un cycle de 24 heures (des vallées et des pics), ce qui contribuait à un diabète mal contrôlé.

Constat #2

Caroline avait peur des féculents (riz, pain, pâtes…), essayait de les éviter, mais se retrouvait souvent à en manger de grosses portions, ce qui lui créait des apports excessifs en glucides, de 2 ou 3 fois l’apport recommandé en glucides de 45g par repas.

Constat #3

Elle ne prenait pas le temps de planifier des repas maison riches en légumes, et commandait souvent des repas de restaurant dans la semaine, avec du soda.

Ce qui augmentait l’apport en sucres rapides qui font vite monter la glycémie.

Après 4 mois d’accompagnement, voici ce que nous avons mis en place :

#1

Elle a compris l’importance des “petits volumes fréquents“ et de l’horaire régulier des repas dans le contrôle du diabète.

Elle ne saute plus les déjeuners.

Elle mange maintenant 3 repas et 3 collations par jour, et ne fait plus l’expérience des grosses vallées et des grands pics dans sa glycémie au quotidien, mais seulement des petites variations normales avant les repas, et deux heures après les repas.

#2

Elle a augmenté ses connaissances sur les sources de glucides, principal nutriment qui influence le taux de sucre. Elle sait maintenant choisir des féculents (produits céréaliers, légumes-racines, légumineuses…) :

a) de bonne qualité (riches en fibres, à faible indice glycémique)

b) et en quelle quantité (dans son cas, c’est environ 30-45g par repas)

#3

Elle a appris à planifier des repas maison selon la stratégie LPF (50% Légumes, 25% Protéine, 25% Féculents fibres), ce qui a diminué la fréquence des repas et boissons de restaurants riches en glucides et en sucres rapides.

(Accessoirement, je lui ai également recommandé d’être assidue avec la prise de ses médicaments, et d’intégrer de la marche dans sa routine hebdomadaire).

Après 4 mois de constance et de discipline, voici ses résultats:

Son taux de sucre ( glycémie) au réveil était maintenant normal, autour de 7 ( versus 11).

Et deux heures après le repas était maintenant en bas de 10 ( versus 15).

Son médecin lui a même dit que son taux de sucre moyen de 3 mois (appelé “hémoglobine glyquée“ ) a baissé de 2%, ce qui est un résultat fabuleux.

C’est exactement pour obtenir ce genre de résultats que les LIGNES DIRECTRICES DE PRATIQUE CLINIQUE DE DIABÈTE (2018) recommandent ceci : “ People with diabetes should receive nutrition counselling by a registered dietitian; Nutrition therapy can reduce glycated hemoglobin by 1.0% to 2.0%“ (traduction: les personnes vivant avec le diabète devraient recevoir des conseils nutritionnels d’une diététiste-nutritionniste; la thérapie nutritionnelle peut réduire l’hémoglobine glyquée de 1 à 2%).

Aujourd’hui Caroline sait exactement quoi manger et en quelle quantité, pour ne pas provoquer des pics de glycémie.

Elle profite d’un regain d’énergie pour être encore plus active qu’auparavant!!

Si vous ou un membre de votre famille voulez améliorer le contrôle du diabète comme Caroline, c’est exactement de cette manière que j’aide mes clientes dans mon programme de 4 mois.

Envoyez-moi un message privé pour voir si vos objectifs de santé s’alignent avec mon programme.

Juliana ❤️

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